03/08/2019
Sans préavis
Suite à une grève auto-proclamée,
Doc Jivaro reste les bras croisés pour ce samedi.
Et comme demain c'est dimanche
il ne retournera au charbon que le lundi 5.
Donc à lundi.
Doc Jivaro
16:02 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : tarzanides du grenier, doc jivaro, bar zing de montluçon
01/08/2019
Tarzanide intermède n° 365
Deux coups successifs d'un même tampon P.T.T autorisèrent un courrier de 1962 à parvenir à l'adresse indiquée, laquelle n'existe d'ailleurs plus de nos jours.
Ma mère me rapporta le commentaire du facteur : Ça nous a bien amusés mais vous savez qu'une enveloppe couverte de graffitis pourrait ne pas parvenir à son destinataire.
On reconnaît Baston Labaffe plus connu sous le nom de Gaston Lagaffe, le héros sans emploi. LA dessinatrice n'oublia pas de lui coincer dans le bec le mégot dont il ne se séparait jamais. Nous pouvions alors rappeler aux jeunes lecteurs que les cigarettes faisaient partie du savoir vivre et savoir mourir des français bien nés. Aujourd'hui, un champion BD se doit de ne pas fumer de clopes. Ce n'était évidemment pas le cas lorsque j'étais gamin. Vérifions ça avec le héros FANTAX créé en 1946 par Pierre Mouchot et Marcel Navarro, le seul produit français du genre qui égala les supermen américains en popularité, semble t'il.
Bien le bonjour à ceux de mon grand âge qui s'échangeaient dans la cour de récréation de l'école et à l'insu des instituteurs, des bandes dessinées produites dans l'Atelier dirigé par CHOTT.
Doc Jivaro
16:05 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Consommation, Dessin humoristique, Fanzine, Grenier de la BD, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gaston lagaffe, fantax, pierre mouchot et marcel navarro, chott, bandes dessinées de collection, bar zing de montluçon, tarzanides, doc jivaro, p.t.t
30/07/2019
Tarzanide intermède n° 364
Pendant la dizaine d'années d'avant la Seconde Guerre Mondiale existaient deux journaux pour la jeunesse, tous deux commencés en 1929 et tous deux sous la responsabilité d'un certain Jean Nohain ...
En 1938 (22 septembre) les deux journaux qui avaient fusionné, affichaient un numéro 463 qui offrait (et offre toujours pour les collectionneurs) une particularité rare : toutes ses images étaient dessinées par des enfants proches de l'adolescence.
Un garçon appelé Robert Perron et âgé de quatorze ans présentait, sans doute influencé par Jean Bellus, les deux personnages du cinéma américain Laurel et Hardy sous l'aspect d'une bande dessinée. Profitons en pour indiquer que ce duo comique n'apparut jamais en France dans un illustré ayant leurs noms pour titre. Oui : à la différence de Charlot. Et si vous tapez sur le clavier de votre ordi'acteur Robert Perron plusieurs homonymes apparaîtront. L'un d'eux apparaîtra même comme pédophile piégé par un journaliste dans Montréal en 2012. Ce fait divers nous amène à présenter une image publicitaire bel et bien réalisée dans le journal BENJAMIN de 1938. Une réclame pour la marque PETIT BATEAU, marque longtemps spécialisée dans la confection de petites culottes en coton pour fillettes et garçonnets.
Une de nos voisines trop âgée pour appâter le loup, a l'habitude, les jours de beau soleil, d'exposer du linge dans son jardin. On mentirait à qualifier d'érotiques ses sous-vêtements. D'autant qu'elle laisse pendre à une seule pince chacune de ses culottes blanches traditionnelles afin d'en cacher la forme "triangle des Bermudes" suggestive.
- C'est bien une précaution de vieille bigote ! m'a dit mon épouse.
Doc Jivaro
15:49 Publié dans BD, BD anciennes, Blog, Cinéma, Grenier de la BD, Journaux, Media, Moeurs, Montluçon, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : journal benjamin, jean nohain, robert perron, bandes dessinées de collection, bar zing de montluçon, tarzanides, doc jivaro, jean bellus
27/07/2019
Tarzanide du grenier n° 363
- Tu sais, ne crois pas que je regarde le Tour de France. Je regarde les paysages que les coureurs traversent.
Ma mère me parut se chercher une excuse car je venais de la surprendre assise, assoupie devant son poste de télé. Je ne le l' avais pas informée de mon retour à Montluçon par le train qui partait de Paris vers les neuf heures. Son médecin lui avait conseillé et (re)conseillé de bouger, de marcher.
- Tu parles ! on voit bien qu'il n'a pas mal aux jambes lui !
DYDO FAIT LE TOUR DE FRANCE est un illustré broché de l'imprimeur et éditeur René Touret. On est en 1951.
A ce moment là, les cyclistes compétitifs roulaient sur des pneus étroits : les boyaux. La bicyclette se devait de ne peser qu'un poids minimum et la fibre de carbone n'était pas utilisée pour le cadre. Alors on retirait le superflu : les garde-boue, les systèmes d'éclairage, le porte-bagages ... Mais fallait-il pousser le strip-tease jusqu'à démunir de ses deux freins le guidon ? (voyez l'image de la couverture signée de Durane). Quant à DYDO c'est un jeune garçon qui ne manque ni d'ambition, ni d'ingéniosité. Il va donc triompher sur la Grande Boucle, déjouant tous les mensonges et toutes les tricheries de son adversaire incorrigible en malhonnêteté : TOUTAMOI.
"DYDO fait le Tour de France" est le neuvième album, les numéros dix et onze en prolongent les péripéties, d'abord avec "Dydo gagne le Tour de France" lequel est suivi de "Dydo fabricant de vélos".
Ah ! que je n'oublie pas de signaler qu'à partir de la page 23 du numéro IX et jusqu'à la page 32, l'enfant-lecteur en 1951 insista sur la qualité du personnage principal en coloriant d'un crayon jaune le maillot de celui-ci.
Je dois à la générosité d'un ami, Pierre, tout un ensemble de bandes dessinées destinées à la jeunesse : Tintin, Dydo, Rodéo ...
Doc Jivaro
19:15 Publié dans Actualité, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Société, Sport | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : rené touret, dydo, zozo, durane, tour de france, bandes dessinées de collection, bar zing de montluçon, tarzanides, doc jivaro
20/07/2019
Tarzanide du grenier n° 362
NIQUE LES, LES PIEDS !
Ça y est ! Julian Alaphilippe garde ce soir encore le maillot jaune qu'il endosse mieux qu'un gilet de même couleur. Ainsi donc il n'a pas été dépassé par ses poursuiteurs.
- Poursuiteurs ?
- Oui, souvenez vous : il y a une quinzaine d'années les commentateurs sportifs essayaient d'imposer "poursuiteur" en remplacement du traditionnel "poursuivant". Mais peut être avez-vous oublié qu'en 1960, exactement en janvier 1960, les Pieds Nickelés furent chargés d'organiser le Tour de France. En doutez-vous ? En voici la preuve.
Notre pays venait de pratiquer une dévaluation de sa monnaie et c'est ce qui explique que pendant une période de temps chaque prix de vente était imprimé sous deux aspects. Ici, 60 francs anciens convertis en 0,60 NF.
Filochard, Ribouldingue et leur pote Croquignole ont gagné toute leur célébrité en préparant des coups fourrés qui immanquablement n'aboutissent qu'à les laisser le bec dans l'eau. Tous les phénomènes de la vie en société sont prétexte à tenter la fortune. Tout y passe : les sports, le pétrole, les acrobaties aériennes, la publicité, le PMU ... Tout y passe ? pas certain. Non, tout n'y passe pas : le trio ne se risque jamais dans le commerce de la traite des blanches.
Couverture vinasse du numéro 4 de Témoignage de notre Temps, année 1933. Y figure un des premiers articles signés de Simenon et ayant trait à la prostitution, sujet toujours controversé, jamais résolu. On sait que dans les romans bien français du Commissaire Maigret du même Simenon Georges, la prostituée apparaît comme un personnage tout autant nécessaire et journalier que la présence de la concierge balayant la cour pavée d'un immeuble haussmannien.
Eh bien puisque demain c'est dimanche et après demain lundi, je vous laisse deviner la suite.
Doc Jivaro
19:30 Publié dans Actualité, BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Journaux, Media, Moeurs, Politique, Société, Sport, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : tour de france, pieds nickelés, traite des blanches, spe, simenon, commissaire maigret, bandes dessinées de collection, bar zing de montluçon, tarzanides, doc jivaro
13/07/2019
Tarzanide du grenier n° 361
En ce moment le Musée des Arts et des Métiers dans Paris-Pourri, expose les travaux d'Edgar Jacobs, travaux relatifs au monde grouillant des bandes dessinées. C'est lui Jacobs qui créa les inséparables Blake et Mortimer, peut-être le fleuron le plus représentatif de l'ancien journal TINTIN. Un journal en faveur duquel se manifestèrent toujours nos curés quoiqu'il concurrença dangereusement Cœurs Vaillants, hebdomadaire directement issu du religieux catholique.
Doc Jivaro connut Blake et Mortimer à partir de l'un des épisodes les plus fameux de leurs aventurlures. Nous étions en 1953 et c'était "La Marque Jaune". Toutefois cette histoire ne retint pas longtemps Doc Jivaro qui préféra bientôt la cage grande ouverte de l'écureuil SPIROU.
Le numéro 256 de TINTIN édita la première planche BD de La Marque Jaune en même temps que se terminait en page 16 de ce même journal l'épisode précédent "La Grande Menace".
L'hebdomadaire politique VALEURS actuelles (n° 4311) vient d'éditer un article sous le titre "retour vers le futur" consacré à l'exposition présente 60 rue Réaumur 75003 Paris. Sans prétendre pourtant rivaliser avec le numéro hors-série de BEAUX ARTS (juin 2015) intitulé BLAKE ET MORTIMER face aux grands mystères de l'Humanité. (BD-Beaux-Arts-hors-série,-2.jpg)
Le travail lent et studieux de Edgar Jacobs contribua fortement à qualifier de "style ligne claire" l'ensemble des bandes dessinées affichées dans TINTIN. Par opposition à une autre école belge surnommée, elle, l’École des Gros Nez, sans doute à cause du tarin en forme de patate dont Franquin et son compère Jidéhem affublèrent leur personnage Gaston Lagaffe pendant l'année 1957.
Doc Jivaro
17:28 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tintin, blake et mortimer, la marque jaune, gaston lagaffe, edgar jacobs, valeurs actuelles, franquin, jidéhem, bandes dessinées de collection, bar zing de montluçon, tarzanides, doc jivaro